Politique de gauche: Pétrole — Le prix au Moyen-Orient (2005)

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La chronique Il y a 50 ans du numéro de décembre 2005 du Socialiste Standard

Fahoud est le nom de l’endroit du désert d’Arabie qui est au centre du drame qui se joue avec des répercussions sur toutes les terres de la Méditerranée orientale, et Fahoud signifie pétrole. M. Noel Barber, correspondant du Courrier quotidien l’a raconté dans les numéros du 31 octobre et du 7 novembre.

« Il y a un an, aucun homme blanc n’y était jamais allé. Aujourd’hui, sous le bord d’un grand escarpement – avec le point d’eau naturel le plus proche à plus de 100 milles de distance – se trouve un petit groupe de huttes et de tentes, et à côté d’un piste d’atterrissage. Il s’agit de Fahoud, un nom que l’on ne peut trouver sur aucune carte. Dans cette zone vit une solide bande d’hommes solitaires, la force avancée de la Grande-Bretagne dans la guerre pour le pétrole qui prend chaque jour de l’ampleur au Moyen-Orient. . . Fahoud identifie la lutte pour le pétrole. C’est la bataille entre les Saoudiens et les Britanniques, entre les États-Unis et la Grande-Bretagne pour la maîtrise du gisement de pétrole le plus riche du monde. « . – (Courrier quotidien11/07/55).

Comme le dit Noel Barber à propos de son rapport : « C’est une histoire qui aurait pu être écrite il y a 60 ans, lorsque les ‘avant-postes de l’Empire’ étaient à la mode. »

Il souligne que les intérêts britanniques et américains s’opposent. Les sociétés pétrolières américaines sont étroitement liées à la propriété et au développement des champs pétroliers en concession en Arabie Saoudite, tandis que les sociétés britanniques et le gouvernement britannique sont associés au protectorat d’Aden, au sultan de Mascate et au cheikh Abou Zhabi. Après l’échec des tentatives de règlement du différend par arbitrage, Sir Anthony Eden a annoncé le 26 octobre à la Chambre des Communes que « les troupes indigènes, commandées par des officiers britanniques, avaient réoccupé l’oasis de Buraini après une escarmouche avec les forces saoudiennes qui ont marché en trois il y a des années. » (Courrier quotidien, 31/10/55).

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