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"Le parti des militants", nouvelle Contribution

Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication de notre nouvelle Contribution, "LE PARTI DES MILITANTS".
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Berlusconi et les Jeunes populaires



Les "jeunes populaires" ont réussi à ridiculiser la moitié du gouvernement dans une vidéo qui fait le tour de la toile depuis le début de la semaine; leur œuvre n'est pas sans rappeler le clip de campagne de Berlusconi tourné en 2008, ou l'hymne –tout aussi officiel, ce n'est pas une parodie!– lancé pour la candidature de Silvio Berlusconi au prix Nobel de la paix. Les images sont édifiantes...
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"Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !", par Mathias Chichportich



À l’heure où les préfectures deviennent le lieu d’empoignades passionnées sur les valeurs abstraites de l’identité nationale, on s’étonne que, dans les couloirs de la Chancellerie, les conditions concrètes de la garde à vue fassent l’objet d’un débat aussi tiède.

La garde à vue, mesure privative de liberté entreprise à l’encontre d’une personne suspectée d’avoir commis ou tenté de commettre une infraction, n’en finit pas de susciter la controverse. Il y a déjà plusieurs mois, l’association "Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat" a alerté la Garde des Sceaux sur l’incompatibilité du système français avec la Convention européenne des droits de l’Homme. Soutenue récemment par le bâtonnier de Paris, Me Charrière-Bournazel, l’association milite pour que l’avocat ait accès au dossier, et qu’il soit placé aux côtés de la personne gardée à vue durant l’interrogatoire.
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Qu'attendre des élections au Royaume-Uni ?, par Henry J. Dicks



Il est quasiment certain que David Cameron, le chef de fil du parti conservateur, deviendra le nouveau premier ministre du Royaume Uni en mai 2010, date des prochaines élections législatives. Depuis plus d’un an, son parti devance le parti travailliste d’au moins 10% dans les sondages, et il y a peu de chance que cela change dans les mois à venir. Tout le monde le sait... sauf peut-être Gordon Brown.


Que les choses paraissent, à ce point, jouées d'avance, ne manque pas d'originalité. En voici quelques raisons.

  • Après douze ans au pouvoir et deux victoires législatives consécutives, tout le monde commence à s'ennuyer du "New" Labour, qui n'est plus si neuf, et commence à lasser. Même les électeurs travaillistes les plus fidèles imaginent de plus en plus voter pour le camp adverse.

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Les deux corps de l'Europe, par Pierre Haroche



Alors que le Conseil européen vient de nommer le Belge Herman Van Rompuy pour devenir son premier président stable, la plupart des commentateurs expriment leur déception. Quoi ? Cet inconnu, le "président de l’Europe" ? La clef-de voute du traité de Lisbonne ? Celui qui était censé donner un visage à l’Union, face à ses citoyens et face au monde, ne sera en fait qu’une personnalité de compromis un peu falote ?


En fait, cette déception est tout à fait révélatrice de l’ambigüité profonde de l’Union européenne d’aujourd’hui. D’un côté, tout dans le discours officiel des dirigeants européens, des défenseurs du projet de Constitution puis du traité de Lisbonne, cherchait à entretenir l’espoir d’un président fort et charismatique, d’une sorte d’homologue du président des Etats-Unis. Mais d’un autre côté, absolument rien dans le dispositif institutionnel prévu ne permettait de corroborer ces attentes. Et comme toujours en politique, la réalité a fini par rattraper le mythe.

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L'autre droite, par Matthieu Niango



Après avoir imité Lamartine (non tant par ses vers que par ses échecs politiques), Dominique de Villepin s’est pris pour Zola en lançant des "J'accuse" contre son ancien rival, auquel il tend à présent, au terme d’un procès sur lequel aucun média ne s’est efforcé, Le Monde mis à part, de projeter toute la clarté requise, une main qui ne vaut plus grand-chose.


Mais qu’on ne détourne pas trop vite les yeux d’une confrontation si pathétique : elle est fort instructive sur l’état actuel de la majorité, tout comme le serait, et plus encore, le procès de Jacques Chirac, s’il avait jamais lieu.

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Le voile des illusions, par Pierre Haroche



Barack Obama vient de se voir attribuer le prix Nobel de la paix. Déjà les discussions vont bon train à travers le globe sur la précocité de la récompense : est-ce bien raisonnable à moins d'un an de mandat ? le mérite-t-il vraiment ? etc. Nous n'entrerons pas dans ce débat car après tout le comité d'Oslo est un acteur politique parmi d'autres avec sa propre stratégie et les « coups » de ce genre en font partie.


Plus intéressante est la motivation du prix car c'est là qu'apparaissent les véritables enjeux de la décision : "Le comité a attaché une importance particulière à la vision et au travail d'Obama pour un monde sans armes nucléaires". La vraie question n'est donc pas de savoir si Barack Obama a mérité un prix, mais bien si la dénucléarisation du monde mérite un prix Nobel de la paix. Car c'est bien de cela dont il s'agit.

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Taxe carbone et redistribution écologique



Alors qu'est posée en ce moment la question de la taxe carbone, nous vous invitons à (re)découvrir la contribution (télécharger en PDF) que nous avions écrite il y a un an pour proposer un mécanisme fiscal innovant qui intégrerait en son sein l'impératif écologique.


En réponse au défi écologique, une fiscalité nouvelle doit être envisagée. Nous proposons un mécanisme qui permette de gagner en écologie sans perdre en économie, l’objectif étant de réduire le gaspillage de chacun pour augmenter le bien-être de tous. L’idée principale de ce mécanisme serait de taxer dans un premier temps le comportement pollueur ; le produit de cette taxe serait ensuite redistribué aux individus et aux entreprises polluant moins que la moyenne des gens ayant les mêmes caractéristiques qu’eux. Concrètement, celui qui consomme plus que les personnes de sa catégorie paierait l’« impôt vert », et celui qui consomme moins recevrait un crédit d’impôt.

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Pourquoi les électeurs socialistes ont-ils voté "Europe Ecologie" ? par Mathias Chichportich



Si les enjeux du scrutin et la faible participation électorale doivent inviter à rester prudent dans l’analyse, une chose est claire, en ce lendemain de scrutin: Martine Aubry et François Bayrou doivent se mettre au vert!

Le succès obtenu par les listes d’"Europe Ecologie" traduisent les vertus d’une campagne menée avec audace et cohérence.


Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il fallait être audacieux pour parler d’Europe lors de ces élections européennes. Plutôt que de se laisser porter par les mouvements supposés de l’opinion, les listes de Daniel Cohn-Bendit n’ont pas hésité à affirmer leur conviction. A l’heure où les français sont prétendument méfiants à l’égard de l’Union, il fallait être audacieux pour défendre sans frilosité le projet d’une Europe fédérale.

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Les citoyens sont-ils bêtes ? par Pierre Haroche



Les citoyens sont-ils bêtes ? C’est en substance ce que semblent se demander la plupart des commentateurs et leaders politiques. A l’approche des élections européennes, le fait majeur demeure en effet le désintérêt et l’absence totale de débat sur les questions de fond. D’où le reproche adressé par les élites aux citoyens en forme de paradoxe : vous avez exprimé votre mécontentement à l’égard de l’Union européenne lors des référendums ; maintenant que vous avez le pouvoir de décider, pourquoi refusez-vous de le prendre ?


En réalité, ce paradoxe n’est qu’apparent car il présuppose qu’à l’occasion des élections européennes, les citoyens ont véritablement le pouvoir de décider de l’avenir de l’Union. Mais est-ce bien le cas ? Les citoyens qui votent aux élections nationales ont au moins deux pouvoirs essentiels : désigner un leader et son équipe à la tête de l’exécutif d’une part ; donner un mandat à un programme législatif d’autre part. Ce sont ces deux enjeux qui structurent le débat électoral et créent un lien de responsabilité entre représentants et représentés. Or au niveau européen, les citoyens ne retrouvent aucun de ces deux pouvoirs.

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Economie et écologie: dépasser le paradigme de la recherche scientifique, par Henry J. Dicks



La France est un pays de philosophes. Alors donc que la philosophie se tient à l’écart de la vie de tous les jours dans les pays anglo-saxons, en France, la philosophie fait partie de la texture même de la société. Le succès de l’existentialisme au milieu du XXe siècle en témoigne. C’est pour cela, d’ailleurs, que la grande tendance philosophique française de la fin du siècle dernier, le postmodernisme, a pu connaître un si grand succès à travers toutes les disciplines, et que l’on étudie Foucault, Derrida, Lyotard, et Baudrillard non seulement dans les départements de philosophie mais aussi dans des départements de sciences humaines et de littérature. Mais le postmodernisme français est-il capable de penser la crise écologique qui, selon presque tout le monde, définira le XXIe siècle?

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Réformes: néo-libéralisme ou néo-bonapartisme ? par Pierre Haroche



D’importants mouvements de contestation agitent depuis maintenant plusieurs mois les universités et les hôpitaux contre les réformes en cours. Mais malgré le climat de grogne généralisée, ces revendications sont souvent considérées avec suspicion par une opinion encore largement formatée par la grille de lecture sarkozyste : d’un côté il y a le camp de la réforme, de ceux qui veulent adapter la France à la compétition internationale ; de l’autre il y a le camp de l’immobilisme, des intérêts catégoriels qui souhaitent avant tout protéger leurs privilèges. Et Christophe Barbier, le directeur de L’Express, a beau jeu de s’étonner devant ces profs qui "refusent d’avoir un patron". Le résultat brutal de ce clivage mal posé, c’est que les socialistes, qui devraient être en pointe sur ces sujets, sont aujourd’hui inaudibles. Ne voulant ni désavouer leur électorat, ni se faire les portes-drapeau du corporatisme, ils se taisent. Tout simplement.
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La morale et l'argent, par Pierre Haroche



Moraliser le capitalisme, voilà le nouveau cheval de bataille de Nicolas Sarkozy. En ces temps de crise, chaque jour apporte son lot d’indignations sur ces hauts dirigeants qui continuent à être inondés de bonus, stock options et autres parachutes dorés, alors même que leurs entreprises licencient et reçoivent des aides de l’Etat. Mais en focalisant le débat sur l’immoralité et l’indécence des patrons qui refusent de renoncer à leurs millions, on occulte en réalité la vraie question.


Que l’ex-PDG de Valeo ait accepté 3,2 millions d’euros d’indemnité, au fond, toute personne ayant un jour été tentée de jouer au Loto peut le comprendre. Plus intéressant serait de se demander pourquoi son conseil d’administration, qui l’a renvoyé en raison de "divergences stratégiques", lui a accordé une telle somme. La vérité qui dérange c’est qu’avec ou sans crise, avec ou sans aides de l’Etat, les revenus des dirigeants d’entreprises n’ont tout simplement rien à voir avec leur compétence ou avec leurs efforts mais sont plus souvent le résultat de rentes de situation.

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"Universités: que tirer du modèle américain ?", nouvelle Contribution



Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication d'une nouvelle Contribution du Club Changer la gauche: Universités: que tirer du modèle américain ? (télécharger en PDF).

Dans l’économie de la connaissance, la prospérité d’un pays dépend à long terme de sa capacité à innover en formant les meilleurs étudiants et en attirant les plus grands chercheurs. La concurrence entre universités est aujourd’hui internationale, et la France doit faire face aux défis de la situation actuelle. L’université française maintient son rang mais son attractivité et sa visibilité internationales sont relativement faibles : la comparaison avec le système américain permet d’isoler les éléments qui fonctionnent outre-atlantique et qui devraient inspirer certaines réformes en France.

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Pourquoi les universités sont-elles en grève ? par Emmanuel Martin



Depuis quelques semaines, un mouvement de protestation qui "couvait" dans l’université –pour reprendre l’une des métaphores journalistiques assimilant les mouvements sociaux à des incendies– se propage de plus en plus largement, au point qu'une grande majorité d'établissements, à l’heure de la rédaction de ce billet, connaissent des grèves, blocages, rétentions de notes et grèves administratives, etc. Les porte-parole les plus entendus de ce mouvement sont des associations et des syndicats d’enseignants-chercheurs. Population assez peu encline à manifester bruyamment, d’ordinaire, au point que le mouvement étudiant contre la LRU (loi sur la liberté et la responsabilité des universités, votée en août 2007) lui avait reproché son indifférence coupable à l’époque. Pourquoi les universitaires, et à leur suite, les étudiants, chercheurs et personnels des universités et organismes de recherche, se mettent-ils en grève ?
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"Les entreprises comme lieux d'émancipation", nouvelle Contribution



Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication d'une nouvelle Contribution du Club Changer la gauche: Les entreprises comme lieux d'émancipation (télécharger en PDF).

Le débat public sur les politiques à mener vis-à-vis des entreprises a été concentré par la droite autour d’une idée simple: la gauche serait l’ennemi de “l’entreprise”. Face à cette rhétorique, les réactions ont paru pour le moins timides. Mal à l’aise sur la question, la gauche n’a pas su convaincre sur un thème qui implique pourtant l’essentiel du tissu économique du pays.

La raison réside dans l’apparente contradiction qui existe entre défense des intérêts des salariés et de ceux des entrepreneurs. Beaucoup ont associé la volonté d’encourager les entreprises à la tentation de renier les valeurs d’égalité et de solidarité. Or il n’y a aucune contradiction à promouvoir les intérêts des entreprises si les mesures adoptées sont destinées à en faire des lieux d’émancipation.

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