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Immobilisme

Réformes: néo-libéralisme ou néo-bonapartisme ? par Pierre Haroche



D’importants mouvements de contestation agitent depuis maintenant plusieurs mois les universités et les hôpitaux contre les réformes en cours. Mais malgré le climat de grogne généralisée, ces revendications sont souvent considérées avec suspicion par une opinion encore largement formatée par la grille de lecture sarkozyste : d’un côté il y a le camp de la réforme, de ceux qui veulent adapter la France à la compétition internationale ; de l’autre il y a le camp de l’immobilisme, des intérêts catégoriels qui souhaitent avant tout protéger leurs privilèges. Et Christophe Barbier, le directeur de L’Express, a beau jeu de s’étonner devant ces profs qui "refusent d’avoir un patron". Le résultat brutal de ce clivage mal posé, c’est que les socialistes, qui devraient être en pointe sur ces sujets, sont aujourd’hui inaudibles. Ne voulant ni désavouer leur électorat, ni se faire les portes-drapeau du corporatisme, ils se taisent. Tout simplement.
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