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transparence

Born again party, par Pierre Haroche



Le parti socialiste est-il mort ? Cette question s’impose à tout lecteur de la presse de ces derniers jours. Le chœur unanime des analystes et autres éditorialistes se complait en effet à annoncer la décomposition du parti socialiste, certains pour s’en lamenter, d’autres pour s’en réjouir, voire à s’inquiéter pour la santé de la démocratie française condamnée désormais à survivre sans opposition sérieuse. Pour y voir plus clair, reprenons dans l’ordre les étapes de cette catastrophe supposée.


Acte I : le Congrès manqué. Les « querelles d’ego », l’absence de solidarité ont raison de l’unité du parti. Les différentes motions refusent de fusionner et s’en remettent au vote des militants. Mais est-ce vraiment une mauvaise chose ? Uniquement si l’on reste attaché à une vision archaïque du parti où le vote des militants n’est rien et où les marchandages nocturnes de la commission des résolutions sont tout. Une vision quasi clientéliste dans laquelle les chefs de motion sont suivis aveuglément par leurs troupes et dirigent le parti entre eux, en se répartissant des postes à huis clos. En réalité, l’échec du Congrès a été une bonne chose car il a permis l’avènement de la démocratie et de la transparence.

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